Omnidoc : la téléexpertise qui fait gagner du temps

Entre l’agenda saturé, les secrétariats injoignables à certaines heures et la difficulté de “tomber” sur le bon interlocuteur, demander un avis spécialisé peut vite devenir un parcours en soi. La téléexpertise Omnidoc apporte une réponse simple à un besoin très concret : échanger entre professionnels de santé, de façon sécurisée et tracée, au bon moment, pour faire avancer la prise en charge.

La téléexpertise Omnidoc, vue du terrain

Dans un échange entre le Dr Marion Nguon (gériatre au Centre hospitalier Simone Veil de Beauvais) et le Dr Isabelle Maigret (médecin généraliste), un point revient avec insistance : la téléexpertise est utile parce qu’elle respecte la réalité des journées médicales.

La médecin généraliste résume très bien l’enjeu : la téléexpertise aide quand on est face à une “impasse thérapeutique ou une impasse sociale” — parfois aussi médico-psychosociale. Et surtout, elle permet de solliciter un spécialiste sans le déranger, au moment où l’on est soi-même disponible : “plutôt le midi ou le soir après nos consultations”.

Côté hospitalier, la logique est la même : recevoir une alerte, pouvoir répondre de façon différée, dans un cadre plus calme, permet de produire une réponse utile sans interrompre le soin, notamment “au lit du malade”. Résultat : la téléexpertise Omnidoc colle à la pratique… au lieu de la compliquer.

Omnidoc : ce que ça change concrètement

1) Un avis plus rapide (et souvent, plus actionnable)

Dans l’échange, les délais sont parlants : retour “dans la journée ou au bout de trois jours” côté médecine de ville, et parfois “dans les 3–4 heures” côté spécialiste. Ce qui compte, ce n’est pas seulement la vitesse : c’est la capacité à décider plus tôt (orientation, examens, conduite à tenir, organisation d’une consultation ou d’une hospitalisation).

2) Une continuité ville–hôpital plus fluide

La téléexpertise Omnidoc devient un point de jonction : la demande part du terrain (cabinet, structure, EHPAD, etc.), l’expertise revient de l’hôpital (ou d’un spécialiste du territoire), et la prise en charge s’organise plus vite. Pour des spécialités comme la gériatrie, où l’orientation “au bon endroit, au bon moment” change tout, cet échange structuré prend une vraie valeur.

3) Du “téléphone” mais en mieux : sécurisé, tracé, archivable

Les médecins le disent simplement : des avis, ils en donnaient déjà, par téléphone. La différence, c’est que Omnidoc structure l’échange : informations regroupées, réponse claire, traçabilité, et possibilité d’archiver. La téléexpertise se fait dans un cadre conforme aux exigences de la télémédecine, avec consentement du patient et respect de la confidentialité.

4) Une intégration plus simple au suivi médical

Un bénéfice très “terrain” est cité : la possibilité d’intégrer la conversation (compte rendu, conclusion) dans le logiciel médical. Moins de copier-coller, moins de perte d’info, et une continuité documentaire plus propre.

5) Une activité reconnue (y compris en temps)

Les médecins le rappellent : demander un avis, répondre, analyser une situation… cela prend du temps. La téléexpertise est un acte valorisable dans un cadre défini, avec des modalités de facturation encadrées.

Pour quels cas Omnidoc est particulièrement utile ?

Sans remplacer une consultation lorsqu’elle est nécessaire, la téléexpertise Omnidoc est particulièrement pertinente quand on cherche à :

  • lever un doute diagnostique ou une impasse thérapeutique,

  • sécuriser une décision (orientation, examens, conduite à tenir),

  • éviter des déplacements inutiles ou des rendez-vous évitables,

  • accélérer l’organisation d’une consultation spécialisée ou d’une hospitalisation,

  • mieux coordonner une prise en charge complexe (gériatrie, polypathologies, médico-social…).

Sécurité, consentement, conformité : les bases à connaître

La téléexpertise fait partie des actes de télémédecine, avec un cadre de mise en œuvre précisé par la HAS
Et comme tout échange d’informations de santé, elle implique notamment :

  • information et consentement du patient (avec possibilité d’opposition),

  • confidentialité et accès réservé aux professionnels habilités,

  • traçabilité de l’échange et conservation conforme.

Les documents contractuels d’Omnidoc rappellent explicitement l’exigence de consentement préalable du patient au partage d’informations dans le cadre de la téléexpertise.

La force d’Omnidoc, telle qu’elle ressort de l’expérience des médecins, tient en trois idées très simples :

  • On échange quand on peut (midi, soir, entre deux temps), sans “chasse au téléphone”.

  • On répond mieux, car l’échange est structuré, tracé, sécurisé.

  • Le patient avance, parce que l’avis arrive plus tôt dans le parcours.

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