Savoir reconnaitre l’AVC

Un accident vasculaire cérébral (AVC) survient quand le cerveau n’est plus correctement irrigué. Il peut s’agir d’un caillot (AVC ischémique) ou d’une hémorragie (AVC hémorragique). Dans les deux cas, l’intervention doit être immédiate.

En France, une personne est victime d’un AVC toutes les quatre minutes. Trois signes doivent alerter sans attendre :

• une paralysie du visage,

• une faiblesse d’un bras ou d’une jambe,

• des troubles soudains de la parole.

Même si ces symptômes disparaissent, il faut appeler le 15. Ce réflexe permet d’orienter la personne vers une unité spécialisée, comme celle du CH Simone Veil.

Le 29 octobre, de 10h à 18h, les équipes du CH Simone Veil sont présentes au centre commercial Jeu de Paume à Beauvais. Objectif : informer largement, dans un lieu de passage, sans sélection.

Sur place, professionnels de santé et soignants expliquent les risques liés à l’hypertension, au diabète, au tabac ou à la sédentarité. Le public peut tester sa tension, poser ses questions, repartir avec les bons réflexes.

Cette démarche illustre une valeur fondamentale du service public : l’égalité d’accès à la prévention, quel que soit le profil ou l’âge.

Un AVC marque une rupture. La phase suivante est souvent longue : rééducation, réadaptation, accompagnement social.

À Beauvais, cette prise en charge s’organise dès la sortie de l’unité de soins. Le CH Simone Veil mobilise une équipe complète : neurologues, kinés, orthophonistes, ergothérapeutes, infirmiers, psychologues et assistantes sociales.

Cette organisation permet d’assurer une continuité de soins, de l’hôpital au domicile. Chaque patient bénéficie d’un suivi individualisé, adapté à son autonomie et à son environnement.

« Notre richesse, c’est quand une personne dépendante retrouve son autonomie. C’est une victoire partagée. » — équipe neurologique du CHB.